Cizojazyčné publikace

Las rocas de Svatoš

Entre las ciudades de Loket y Karlovy Vary, en la profunda garganta del Ohře, por la que el río se abre camino a través de un enorme macizo de granito, encontramos un pintoresco conjunto de esbeltas rocas. El granito, que durante millones de años ha estado expuesto a los caprichos del clima y a la actividad erosiva del río, se ha deshecho siguiendo su propio sistema interno de fisuras casi perpendiculares dando lugar a una pequeña ciudad de roca…

La reserva natural de Soos

Durante los calurosos días de verano el lodo de los pantanos se seca y se resquebraja en regulares casillas poligonales. Los bordes de las grietas brillan por las concreciones amarillas y verdosas de diversas sales minerales. En ocasiones toda la superficie se cubre de un polvo blanco, que parece nieve: son los diminutos cristales de la amarga sal de Glauber…

El monasterio de Teplá

El de Teplá es uno de los casi treinta monasterios que fueron apareciendo en el mapa de Bohemia a lo largo del siglo XII. Es el único de ellos que debe su existencia a la casualidad y, si creemos lo que cuenta una de las versiones de esta vieja historia, su fundación fue provocada por la simple debilidad humana, por el miedo de un habitante de tierra firme a un elemento natural desconocido…

Františkovy Lázně – intimes et plaisantes

Un petit garçon nu, assis sur une sphère et serrant dans ses mains un grand poisson. Il est de bronze et la moitié inférieure de son corps brille toute des caresses de milliers de mains de femmes. Frantík (diminutif de François en tchèque) est le symbole de Františkovy Lázně, qu’importe que la statue qui se tient à côté de la source František soit déjà la troisième réplique de sa statue originale…

Loket, ville royale

La rivière Ohře, se frayant son chemin à travers une faille des Monts métallifères (Krušné hory), a enserré dans un de ses entrelacs un récif rocheux qu’elle étrangle de plus en plus. Cette presque-île circulaire n’est plus reliée aujourd’hui à sa Forêt de Slavkov maternelle que par une bien mince encolure…

La ville aux colonnades

Karlovy Vary ont sans aucun doute nombre d’autres attributs flatteurs – Goethe, par exemple, les a nommées « échiquier de l’Europe ». Cependant, l’ambiance thermale de cette ville transparaît le mieux à travers l’image de ses colonnades. Il est vrai que celles-ci ont été bâties comme partie intégrante de la cure médicale, mais elles sont, depuis, devenues indissociables de la vie sociale de la ville dont elles sont parfois même le théâtre…

Le verre des rois

La seconde moitié du 19e siècle fut une époque pleine de contradictions. D’une part, elle s’entêta à maintenir des styles historicisants, et de l’autre, elle regarda l’industrie mécanisée miner de nombreux métiers artistiques traditionnels, y compris la verrerie. Malgré cette dernière tendance, un graveur de verre âgé de vingt-quatre ans du nom de Ludwig Moser décida de s’imposer grâce à la haute qualité de son travail manuel…

Une région entre-tissée de sources thermales

La terre tchèque a accumulé tant de richesses à sa lisière ouest que, depuis toujours, cette région fut l’objectif constant de prospecteurs, de pèlerins chrétiens, d’hôtes thermaux et d’amateurs de la nature. La vue du paysage poignant de ses bassins, aux horizons clos par les Monts métallifères (Krušné hory) et les montagnes Doupovské, par la Forêt de Slavkov (Slavkovský les) et la forêt Český les, n’est pas la seule à avoir attiré de nombreux habitants des pays voisins et de plus loin encore…

Une treizième source – la Becherovka

Lorsqu’en 1965, après de nombreuses années, on découvrit une nouvelle source curative à Karlovy Vary, celle-ci était censée, selon les habitudes locales, recevoir le numéro d’ordre de sa découverte. Mais le nombre treize était déjà pris : c’est, en effet, ainsi que l’on appelait depuis de longues années déjà la liqueur Becherovka. Voilà pourquoi la source nouvellement découverte reçut le nom de Deuxième source de Václav…

Les débuts de la porcelaine tchèque

Pendant un millénaire, la Chine sut préserver le secret de fabrication de la porcelaine. Lorsqu’en 1709, à Meissen, Johann F. Böttger découvrit la porcelaine pour la seconde fois, la Saxe ne sut garder son « arcane » pas plus de dix ans. On raconte que le premier à le dévoiler fut un agent militaire de la cour autrichienne qui fonda, à Vienne, sa propre fabrique de porcelaine, mais la revendit plus tard à l’Etat à cause de dettes…

L’architecture traditionnelle

Romantique et mystérieuse, la région de Cheb a depuis toujours attiré les hommes et nombreux furent ceux qui décidèrent de s‘y installer. Son attrait s’est bien entendu également manifesté dans le domaine de l’architecture. Parmi les auteurs des édifices baroques locaux, religieux ou profanes, nous comptons des personnalités aussi insignes que K. I. Dientzenhofer, A. Leuthner ou G. B. Alliprandi…

Cheb_une-antique-ville-frontalière

Cheb a toujours constitué, dès les temps les plus reculés, la porte de la Bohême, mais aussi un important centre de la région la plus occidentale du pays. Son nom tchèque désignait autrefois les coudes de la rivière Ohře, son nom allemand, Eger, rappelle, lui, l’ancestral nom celte de la rivière sacrée Agara. En 1981, Cheb fut classé monument urbain historique…

Les roches de Svatoš

Dans la profonde vallée de l’Ohře dont la vue fait penser à un canyon et au fond de laquelle la rivière se fraie un chemin à travers un imposant massif de granit, nous trouvons, à mi-chemin entre Loket et Karlovy Vary, un pittoresque groupement de fines roches. Les granits, exposés pendant des millions d’années aux caprices du temps et à l’érosion provoquée par la rivière, s’y sont décomposés en un système de fentes presque parfaitement droites et le résultat de ces processus naturels est une petite ville rocheuse…

Le monastère de Teplá

Le monastère de Teplá fait partie des quelques trente grands monastères apparus en Bohême au cours du 12e siècle, mais il est probablement le seul à devoir son existence au hasard. Si l’on en croit une des versions de l’ancien récit, nous devons même admettre que sa naissance fut causée par une simple défaillance humaine : la peur d’un habitant de la terre face à un élément naturel inconnu…

Soos l’exceptionnel

Lors des brûlantes journées d’été, les tourbes superficielles sont sèches et craquelées jusqu’à former des petites cases polygonales. Les rebords de ces fissures profondes sont décorés d’efflorescences de sels minéraux aux teintes jaunes ou vertes et, par endroits, des surfaces entières semblent être comme recouvertes d’une fine poudre de neige. Il s’agit de minuscules cristaux de l’amer sel de Glauber…